Saturday, May 31, 2008

L'abeille, un insecte pas comme les autres







L'abeille est un insecte hyménoptère (ordre des insectes à deux paires d'ailes membraneuses, comprenant aussi les guêpes et les fourmis), social, sauvage et domestique, élevé la plupart du temps pour le miel mais aussi pour le pollen, la gelée royale et la cire (partie jaune orange du fond de page).
Elle ne peut vivre qu'en société.



Un essaim se compose de trois castes: la reine, les ouvrières et les faux-bourdons. Après quoi je développerai la manière dont ces insectes se reproduisent



Les abeilles ont deux couleurs : jaune et noir rayés.
La reine a les yeux séparés, les ailes plus courtes que l'abdomen, de longues pattes, un abdomen très long et pointu et un aiguillon dont elle se sert pour tuer ses rivales.
L'ouvrière a les yeux séparés, les ailes égales à la longueur de l'abdomen, des pattes courtes, un abdomen arrondi et un aiguillon qui lui sert à piquer.
Le mâle a les yeux qui se rejoignent au dessus de la tête, les ailes plus longues que l'abdomen, les pattes longues, un abdomen court à l'extrémité carré, un corps plus poilu et un aiguillon qui ne pique pas. Leurs corps est divisé en trois parties : la tête, le thorax et l'abdomen. La tête porte les yeux et les antennes. es-uns des parasites et des maladies pouvant amener un essaim à sa perte

. Reproduction et développement des abeilles

Après la fécondation de la reine par des faux-bourdons, la ponte peut commencer.


Les oeufs mesurent 1,8 mm de longueur et 0,4 mm de diamètre.

Ils sont parthénogénétiques, c'est à dire qu'ils peuvent se développer, qu'ils aient été ou non fécondés par un spermatozoïde.

Suivant la taille de l'alvéole:
dans une grande cellule hexagonale, la reine dépose un oeuf sans que son réceptacle séminal laisse sortir de spermatozoïde. L'oeuf non fécondé donnera naissance à un faux-bourdon
dans une petite cellule hexagonale, la reine pond un oeuf fécondé par un spermatozoïde libéré par la spermathèque. L'oeuf fécondé donne naissance à une abeille ou à une reine en fonction des soins et de la nourriture apportés aux larves.
Quand les abeilles ont décidé d'élever une reine, elles construisent une
cellule royale à partir d'une alvéole contenant un oeuf d'abeille. Vous pouvez nettement distinguer le couvain (nymphes operculées) et le miel operculé sur l'image d'un cadre de ruche.


L'abeille passe, au cours de sa vie, par cinq stades :

(1)L'oeuf (2)La larve (3)La nymphe (4)Imago près à sortir
(5)Et enfin l'adulte


Huite à dix jours après la ponte (suivant la caste), les alvéoles sont operculées. Les jeunes abeilles naîtront dans les 21 jours après la ponte pour une abeille, 16 pour une reine et 24 pour un faux-bourdon.




Les sortes d'abeilles



Il existe 4 sortes d'abeilles :


les abeilles des sables qui mesurent entre 5 et 15 mm, les abeilles tapissières et maçonnes qui mesurent entre 5 et 15 mn et l'abeille domestique.

Les abeilles des sables :
(1) Halictus xanthopus est l'une des plus grandes parmi de nombreuses espèces similaires mais n'a que 12 mn de long ; les autres sont plus petites et plus ternes.
(2) Andrena albicans est l'une des premières à apparaître autour des saules et des pissenlits.
(3)Andrena fulva niche dans les pelouses, formant de petits monticules de terre.

Les abeilles tapissières et maçonnes
(1) Abeilles coupeuses de feuilles tapissent et scellent les cellules de leurs nids avec des morceaux de feuilles.
(2) Osmies rousses utilisent de la terre pour leurs nids. Certaines abeilles de cette famille utilisent les nids abandonnés d'autres abeilles solitaires.



Les abeilles domestiques
Les abeilles domestiques appartiennent toutes à une seule espèce bien qu'il y ait plusieurs variétés. Anthophora pilipes est plus grande, avec un thorax velu noir ou brun et un abdomen rayé, elle vole plus vite qu'un bourdon et peut voler sur place. Les bourdons sont plus grands avec des taches colorées caractéristiques
.

Où vivent les abeilles?







Il existe différentes sortes de ruches. Autrefois, elles étaient fabriquées en pailles ou écorce de chêne-liège. Dans certaines régions, elles étaient creusées dans des troncs d'arbre. Dans la nature, les abeilles ne vivent pas dans les ruches. Elles font des nids dans des arbres ou des trous dans des rochers. De nos jours, les apiculteurs utilisent des ruches plus pratiques construites en bois. Pour récolter le miel, il suffit d'enlever la partie supérieure de la ruche et de retirer les cadres qui contiennent le miel. Une ruche peut abriter de dix milles à soixante mille abeilles.

Que trouve-t-on dans une ruche ?
Les faux bourdons:Il y a très peu de mâles.



Ceux-ci ne travaillent pas,ne piquent pas.



Les rôles des abeilles ouvrières : nourrir, maçonner, nettoyer, butiner, surveiller la ruche.






Le rôle de la reine : elle pond des milliers d'oeufs nuit et jour. Elle les déposedans les alvéoles. Les larves sortent de l'oeuf 3 jours plus tard .Les nourrices leur donnent comme nourriture du miel et du pollen . Les futures reines mangent de la gelée royale.La reine vit 5 ans ,l'ouvrière vit 1 mois

Abeilles : les taches...



Une ouvrière est elle polyvalente ? : oui !

Dans une colonie d’abeilles, toutes les ouvrières sont semblables et pourtant diffèrent entre elles par les tâches qu’elles accomplissent. Un ensemble de mécanismes de communication permet à la colonie de fonctionner de manière très efficace et bien plus que s’il s’agissait d’un agrégat d’individus identiques.

La répartition du boulot :
La vie de l’abeille ouvrière adulte comprend plusieurs périodes auxquelles correspondent des changements particuliers de certains organes. Elle vient au monde complètement formée mais physiologiquement immature. Son évolution, à laquelle est liée sa longévité, est influencée par les conditions de vie et l’état de la colonie.
La répartition temporelle du travail s’effectue en fonction de l’âge de l’abeille et ainsi elle effectue toute une série de travaux au cours de sa vie. La nature du travail permet de reconnaître 4 séries d’activité qui se succèdent partiellement dans le temps. Ces séries sont caractérisées par un ensemble spécifique d’activités elles mêmes cantonnées dans des endroits bien précis dans la ruche. A ces changements d’activités succèdent des modifications des sécrétions glandulaires.


Voici la répartition des activités d’une abeille en fonction de son âge :
Du 1er au 2ème jour qui suit sa naissance l’abeille bébé se livre au nettoyage des cellules. Du 2ème au 11ème jours l’abeille travaille prés du couvain, elle nourrie les larves et prend grand soin du couvain. Elle est peu agressive, elle pouponne. Elle ne connait rien de l'agressivité du monde qui l'entoure, l'innocence... Ensuite, dans cette période, elle prends soin de sa
reine en la nourrissant et en la léchant longuement (et s'imprègne de son odeur) puis elle devient cirière car ses glandes cirières se sont développées, elle construit alors les rayons dans la ruche. Si le temps est très chaud elle devient bien volontiers ventileuse pour rafraîchir sa ruche et éviter la fonte des rayons.
Du 11ème au 20ème jour elle travaille à la périphérie du nid à couvain, elle continue à construire les rayons et assure principalement la réception du nectar à l’entrée de la ruche et le stockage du pollen : c’est une magasinière. Elle a construit les rayons donc elle sait parfaitement où se situent les emplacements vides capables de recevoir le nectar apporté par ses copines butineuses. Elles est aussi nettoyeuse et évacue les déchets vers l’extérieur. Elle se charge aussi de polir l'intérieur des alvéoles. S’il le faut cette fée du logis devient gardienne pour chasser les intrus et n’hésite pas à se servir de son aiguillon.
Au-delà du 20ème jour l’abeille devient une butineuse et récolte nectar, pollen et autres résines. Les butineuses ont en charge l'approvisionnement de la ruche. Chaque matin, l'abeille va butiner dans les champs de
fleurs où elle a travaillé les jours passés ou part, sur les conseils d'autres abeilles, à la découverte de nouvelles plantes. Une fois posée sur une fleur, l'abeille en écarte les pétales, plonge sa tête à l'intérieur, allonge sa trompe et aspire le nectar qu'elle met dans son jabot. Elle sait s'orienter en fonction de la position du soleil dans le ciel (de part sa vision dans l'ultraviolet) et communique avec ses congénères par odeurs à l'aide de ses antennes. Exténuée, elle rentre à la ruche, dépose son chargement dans la bouche d'autres ouvrières magasinières. Le travail est harassant, surprenant même, car c'est un peu comme si nous, homo sapiens, étions à l'échelle de l'abeille, capable d'aller débusquer une glace à la vanille située sur l'Ile de la Réunion...


. Il y a chez cette travailleuse infatigable (qui d’ailleurs ne dort jamais) une grande flexibilité, selon les besoins de la colonie une ouvrière peut accomplir une besogne différente, de même elle n’accomplit pas forcement toutes les taches en rapport avec son âge. La colonie bénéficie de grandes capacités d’adaptation face à des conditions extérieures ou à des besoins nouveaux. Ainsi des butineuses peuvent redevenir nourrices et cirières si de jeunes abeilles viennent à manquer pour élever le couvain. Un important apport de nectar ou de pollen lance à l’extérieur davantage de butineuses. Dans les butineuses, des groupes spécialisés dans l’exploitation d’espèces mellifères différentes peuvent rapidement apparaître en cas de besoin. Ainsi pendant les fortes chaleurs on observe des butineuses porteuses d’eau ou véritables abeilles citernes capables de transporter de grandes quantités d’eau, pour rafraîchir l’intérieur de la ruche.

On distingues deux générations d’ouvrières de longévité différente et qui pourtant ne présentent aucune différence morphologique: les abeilles d’été et les abeilles d’hiver.
Les premières ont une durée de vie de l’ordre de 5 à 6 semaines, disons de 60 à 70 jours. Elles meurent d’épuisement à la tâche. En effet une abeille, en été, est capable de parcourir une centaine de kilomètres dans la journée. Ce sont elles qui récoltent le nectar qui deviendra le miel et que l'apiculteur récoltera dans les cadres de la hausse (grenier à miel installé au-dessus de la ruche).
Les abeilles d’hiver naissent vers l’automne à un moment où le couvain est réduit et ainsi les larves sont mieux nourries. Elle à d’autant plus de chance de vivre longtemps qu’elle naît tard dans la saison. Ces abeilles vivent 6 à 8 mois. Pour l’abeille, l’hiver débute fin octobre pour se terminer début mars. Son activité est réduite et les sortie rares. Elle hiverne (mais n'hiberne pas). Des journées favorables, où la température dépasse les 11 degrés, permettent aux abeilles de sortir de la ruche et de réaliser un vol de propreté (défécation). La colonie vit sur ses réserves accumulées pendant la bonne saison (c'est pour celà que l'abeille est autant travailleuse et accapareuse), le poids des ruches diminue d’un kilo par mois. Après le solstice d’hiver la ponte de la reine reprend, les mortalités sont faibles. Quelques unes se risquent à aller chercher un peu de pollen sur les premières fleurs de noisetiers lorsque la température s’approche des 10 degrés. Nous sommes déjà au mois de février ou même en janvier
...

Un animal bien adapté

La nature, ne laissant rien au hasard, a créé avec l'abeille un insecte complètement adapté aux différents rôles qu'elle assume au sein de la ruche.


Ses yeux sont très mobiles et très perfectionnés. Ils lui permettent de voir partout autour d'elle, même derrière. Les yeux sont à facettes: c'est-à-dire composés de nombreuses petites lentilles ou ommatidies. L'ouvrière possède 4500 facettes par œil; la reine, pour qui la vision est de peu d'utilité n'en a que 3500. Quant au mâle, il est primordial qu'il soit capable de repérer une reine à grande distance, s'il veut être le premier à la féconder: ses yeux ont 7500 facettes chacun. Chaque ommatidie se présente et fonctionne comme un récepteur visuel indépendant qui capte la partie du champ visuel situé juste devant lui, mais aucune image ne s'y forme: celle-ci est recomposée à partir des informations transmises par l'ensemble des facettes. Un objet situé dans le champ visuel de l'œil de l'abeille émet des rayons dans toutes les directions, intéresse l'œil dans sa globalité, mais seul le rayon dirigé exactement dans l'axe du rabdomère ou bâtonnet rétinien sera enregistré. Chaque ommatidie se compose :+ d'une lentille frontale recouverte de chitine, comme la cuirasse qui protège le corps de l'insecte (ce revêtement correspond à la cornée de notre œil); + d'un cône cristallin transparent qui réfracte la lumière; + d'un récepteur photographique (cellules réceptrices de lumière appelées aussi cellules rétinales) ; Les photorécepteurs sont rangés en rayons, comme les tranches d'une orange; + de cellules pigmentées qui séparent les ommatidies les unes des autres comme le ferait un doigt de gant. Les cellules pigmentées travaillent pour que seuls les rayons lumineux parallèles à l'axe de l'ommatidie atteignent les photorécepteurs du bâtonnet rétinien ( le rabdomère) et déclenchent l'impulsion nerveuse. Les rayons lumineux obliques sont absorbés par la paroi noire des cellules pigmentées; des cellules réceptrices sensibles à la couleur. Le système de vision de l'abeille est trichromatique et ressemble en beaucoup de points à celui de l'homme (voir plus loin).


Une myope...Chaque ommatidie ne saisit qu'un point lumineux de l'image entière. Le rassemblement de tous ces points de lumière construit une photo granuleuse, en canevas, comme la trame des journaux ou les pixels de votre écran. La capacité de déchiffrage de l'œil de l'abeille est plus faible que celle de la plupart des vertébrés. Il a été mesuré que l'abeille ne décrypte que le 60eme de ce que voit l'œil humain. Cela signifie que deux obstacles distincts, que l'homme peut distinguer séparément à une distance de 18 m ne seraient vu distinctement par l'abeille qu'à partir de 30 cm. Plus l'objet est loin, moins de facettes voient l'objet et plus difficilement il est déchiffrable. La complexité de l'œil interdit toute possibilité de précision. Quand un objet se déplace dans le champ de vision, les ommatidies sont actionnées ou éteintes à tour de rôle. Il résulte de cet effet de compilation que les insectes peuvent bien mieux estimer si un objet est en mouvement ou s'il est immobile, et réagir en conséquence. Par exemple, on a constaté que les butineuses visitent avec plus d'empressement les fleurs ballottées par le vent que celles qui sont immobiles. Le décryptage de l'image (qui bouge) est plus efficace avec un oeil d'abeille qu'avec l'œil humain, car l'œil complexe procure de loin une plus grande rapidité d'analyse, une fréquence plus élevée de vision séquentielle. L'abeille a une vision trichromatique (3 couleurs).


Chaque ommatidie contient neuf cellules réceptrices : quatre sont sensibles au vert, deux au bleu et deux à l'ultraviolet que l'homme ne perçoit pas. Par contre l'abeille n'est pas sensible au rouge. Ces huit cellules fournissent à l'abeille une image colorée de son environnement dont le rouge est absent, mais sensible à l'ultraviolet. La 9e cellule est sensible à la lumière polarisée mais ne participe pas à la reconnaissance des formes. Les fleurs qui nous paraissent uniformément colorées sont bien différentes vues par l'abeille. Les ultraviolets font apparaître des lignes qui convergent des pétales vers le cœur de la fleur la où se trouve le nectar. Elle est incapable de les faire pivoter pour diriger son regard vers un objet qui l'intéresse.Les ocelles (sortes de yeux situés sur le dessus de sa tête) distinguent la lumière et l'obscur et rendent ainsi, l'animal capable de situer l'emplacement et le mouvement d'un objet. Pour voir de près, l'abeille utilise ses trois yeux simples (ocelles) placés sur le sommet de sa tête.Elles ne donnent aucune image, mais permettent à l'insecte volant de stabiliser sa ligne de vol par rapport à l'horizon (localisation de la ligne sensiblement horizontale séparant le ciel clair de la terre). On peut dire que le corps en vol est bien stabilisé, quand les deux ocelles supérieures sont bien éclairées et que l'ocelle inférieure qui est dirigée sur l'horizon absorbe moins de lumière. Dans la ruche, les ocelles permettent à l'abeille à s'orienter vers la sortie.
Ses antennes percées de trous minuscules, lui servent de "nez".

Les abeilles sont très sensibles aux odeu rs, elles peuvent repérer des sources de nectar lointaines et communiquer entre elles par sécrétions "odorantes".


Sa bouche comprend deux mandibules puissants qui servent à couper, pincer, raboter, façonner les écailles de cire, pétrir la propolis, construire les parois des cellules...


L'abeille possède une trompe dotée d'une langue coulissante qui lui permet de pomper au plus profond des fleurs. Il s'agit d'un organe composé qui se forme chaque fois que l'abeille a besoin de puiser le nectar.


La trompe résulte de la réunion des palpes labiaux et des galéas maxillaires qui constituent ainsi une sorte de tube dans lequel coulisse la langue protractile et dont le fonctionnement s'assimile à celui d'une véritable pompe d'aspiration.


La longueur de la langue varie en fonction des races, légèrement plus courte chez les faux-bourdons (longueur entre 5,5 mm et 7 mm). Elle est indispensable aussi bien pour aspirer le nectar que pour fabriquer le miel et la cire. A l'intérieur de la tête, on trouve également les organes vitaux essentiels comme par exemple les glandes avec lesquelles la reine secrète la "phéromone", substance qui garde la famille unie et incite les ouvrières à produire lagelée royale.


Ses six pattes sont également un outil de travail très perfectionné : les pattes antérieures, munies de petites ventouses lui permettent de saisir le pollen, de s'accrocher à tout support, de nettoyer ses antennes. Les pattes postérieures poilues et creusées comme des cuillers, sont dotées de sacs à pollen, où elle charge et amasse son précieux butin, ainsi que de crochets qui lui permettent de se pendre les unes aux autres pour former un essaim ou une chaîne cirière.


L'abdomen contient le jabot, sorte de réservoir où l'abeille accumule le nectar, le miel, le miellat, l'eau, qu'elle peut ensuite rejeter au fur et à mesure de ses besoins.


Ses deux paires d'ailes membraneuses offrent une moindre résistance à l'air, lui permettent de voler dans tous les sens, en avant, en arrière et sur le côté, d'être de puissants ventilateurs et de produire des sons particuliers servant de moyen de communication.


L'abeille, comme la guêpe, possède un dard, mais elle, elle ne pique qu'une seule fois, en cas d'urgence, pour défendre son territoire et ses réserves : son aiguillon barbelé planté ne peut se retirer et arrache une partie de son abdomen et elle meurt rapidement.

La danse des abeilles






Nous allons maintenant parler de l'orientation astronomique des abeilles. Astronomique, parce qu'elle est basée sur le repère du soleil.
Ces animaux qui paraissent beaucoup plus simples que les oiseaux, possèdent des qualités tout aussi étonnantes, dans le domaine de l'orientation.

Et non seulement les abeilles sont des as de l'orientation, mais en plus elles possèdent une capacité de communication incroyable pour un être aussi minuscule.
Toutes les informations essentielles à l'organisation de
la ruche proviennent de sécrétions chimiques, des odeurs apellées phéromones, émises par la reine mais aussi par les ouvrières. Il s'agit de substances messagères qui circulent de l'une à l'autre par la bouche et les antennes et dans lesquelles elles puisent toutes les informations. Les phéromones servent par exemple à identifier des lieux "marquage" de la ruche, repérage des sources de nectar, des lieux d'essaimage, de la reine par les faux bourdons lors du vol nuptial, à émettre des signaux d'alarme, à contrôler les réserves de nourriture, à équilibrer la population en régulant la ponte de la reine, à maintenir en permanence la température et l'humidité idéales au sein de la ruche...En outre, les abeilles possèdent entre elles un langage codé d'une extrême précision, celui de la danse : cette danse, exécutée par les abeilles éclaireuses revenues à la ruche, renseigne les autres sur le lieu et la distance d'une source d'approvisionnement .
- Un petite énigme pour commencer : imaginez que je vous demande d'indique
r à de nombreuses (des milliers) personnes à la fois, l'emplacement précis d'une crème glacée située au beau milieu d'un champ de luzerne à des centaines de mètres de vous. Précision importante : vous n'avez pas la possibilité de parler, vous êtes dans l'obscurité, et vous devez indiquer la nature mais aussi la quantité de la nourriture, en plus de son emplacement précis.
- Celà semble impossible.
- Pourtant les abeilles le font couramment. Et il faut préciser qu'à leur échelle, quelques centaines de mètres représentent pour nous des dizaines de km.
- Comment font-elles ?


- Un chercheur allemand, Karl von Frisch, dont les travaux lui ont apportés un prix Nobel sont maintenant célèbres. Il a découvert le prodigieux "langage" des abeilles : lorsqu'une butineuse revient à la ruche au terme d'une exploration, et qu'elle a découvert une source de nourriture, elle exécute dans l'obscurité de la ruche une sorte de danse. Les autres abeilles perçoivent l'agitation de cette excitée et viennent s'agglutiner à elle pour décoder les informations contenues dans ces mouvements. Deux cas de figure se présentent : le type de danse est différent selon que la nourriture se trouve à moins de 100 m, ou à une distance supérieure.Lorsque la nourriture est à moins de 100 m, une danse en rond signale simplement la proximité du repas, sans indication de direction.
- J'imagine qu'étant donné la population de la ruche, la dispersion des abeilles à l'intérieur d'un "petit" rayon permet de découvrir rapidement la source de nourriture.
- Oui, mais quand la distance de la source est supérieure à 100 m, des précisions supplémentaires sont nécessaires. L'abeille exécute une danse en forme de 8 qui indique cette fois la distance et la direction du site d'approvisionnement. La danse frétillante ou danse en huit, aux motifs très compliqués, indique en fonction des oscillations abdominales et des vibrations émises, la direction et la distance du butin à récolter. La direction est exprimée par rapport à la position du soleil; la distance, par le nombre et la vitesse de tours effectués par l'abeille sur elle-même. Et concernant la quantité, la pourvoyeuse frétille d'autant plus vivement que la source signalée est abondante.
- Comment est indiquée la distance ?
- Tout simplement : la vitesse d'exécution de la danse est d'autant plus élevée que la source est proche.
- Et la direction ?
- Le principe est simple là encore, mais il sous-entend une excellente capacité de repérage et d'analyse. De plus l'abeille effectue une schématisation qui s'apparente à de l'abstraction : elle transpose dans le plan vertical l'angle que fait la direction de la nourriture avec la direction du soleil dans le plan horizontal. En clair elle dirige la danse dans une direction qui fait un certain angle par rapport à la verticale ; et cet angle indique la direction de la nourriture par rapport
au soleil.
- Au sein d'une même danse on a donc des informations de distance, de direction et de quantité. Et pour ce qui est de la nature de la source de nourriture ?
- Elle est indiquée par l'odeur de la pourvoyeuse qui s'est frottée à la nourriture. C'est aussi simple, je te renifle et je sais ce que tu butine ! Les abeilles, qui analysent des traces chimiques imperceptibles pour l'homme, n'auront aucun mal à retrouver la source de nourriture à l'aide des informations révélées par la danse, ajoutées à l'odeur.
- Bien ; mais ce système de repérage est tributaire du soleil, et le météo que je suis pose la question bête: si le temps est nuageux ?
- Ca ne pose aucun problème : le spectre visible de l'abeille s'étend dans l'ultraviolet : le soleil lui est donc largement visible même au travers des nuages.
- Et si le soleil est caché par une montagne par exemple ? Ha, zut, les questions !!!
- Là encore l'abeille est une mécanique prodigieuse : son oeil est constitué d'un assemblage de petits éléments qui permettent d'analyser la polarisation de la lumière.
En clair, l'abeille connaît à tout instant la direction du soleil, même quand celui-ci est caché par les nuages. Et nous ?, le GPS bien sur !!!!

le miel pour notre santé






J'essaierai à travers cette page de vous faire découvrir ma passion au fur
et à mesure tous les produits que ces petits insectes sympathiques courageux peuvent produire pour les bienfaits de notre santé


Un essaim d'abeilles se compose de
1 rein
entre 0 et 500 Faux-Bourdons selon l'époque
7000 à 25000 Ouvrières
Pour un poids de 1 à 3 Kg


1 colonnie d'abeille de 20000 ouvrières récolte par jour environ 1 Kg
ne produit pas de miel, consomme 7 Kg de miel en hiver

1 colonnie d'abeille de 30000 ouvrières récolte par jour environ 1,5 Kg produit 4 Kg
de miel/an,
peut faire un essaim, consomme 8 Kg de miel en hiver

1colonnie d'abeille de 40000 ouvrières récolte par jour environ 2 à 3 Kg produit 10
Kg de miel/an,
peut faire 2 essaims, consomme 9 Kg de miel en hiver

1colonnie d'abeille de 50000 ouvrières récolte par jour environ 3 à 5 Kg produit 25 à
65 Kg de miel/an,
peut faire un essaim, consomme 8 Kg de miel en hiver

le miel pour notre santé


le miel est 100 % naturel,
un des rares produits naturels et vivants où l'homme n'intervient pas dans la
fabrication.
Le miel est un aliment naturel depuis 7000 ans avant J-C.


Miel liquide ou solide

Sachez qu'au moment où les abeilles transforment le nectar en miel, il est liquide
et ne subit aucun mélange ; aprés sortie de la ruche et extraction à froid, il est
directement mis en pot par l'apiculteur.

Extrait, le miel se transforme et subit une cristallisation plus ou moins rapide.
C'est le cas du miel de printemps qui contient beaucoup de glucose.

Une exception : le miel d'accacia, riche en lévulose peut rester liquide indéfiniment.
Contrairement aux opinions, la consistance d'un miel n'a donc rien à voir avec sa qualité ; mais si vous êtes un inconditionnel du miel liquide vous pouvez tiédir votre pot doucement au bain-marie (pas plus de 30°C)




Une palette de teintes différentes




Ambré, doré ou translucide, le miel n'a jamais de la même teinte.
Ne vous laissez pas influencer dans votre choix et ne vous étonnez pas si votre miel
n'a pas la couleur habituelle d'un pot à l'autre.
Sa coloration dépend du nectar des fleurs butinées par les abeilles, des terrains sur
lesquels ont poussé les végétaux et également de la météo.


Les propriétés thérapeutiques du miel

Riche en glucides (3/4 de son poids), le miel procure de l'énergie
et se digère bien, beaucoup mieux que le sucre. Pauvre en saccharose, son
assimilation ne produit aucune toxine dans l'organisme.

Le miel est une source de longévité,
il active la cicatrisation des brulûres et des blessures en application externe,
et atténue les irritations de la gorge

Les différents types de miel



2 récoltes par an

Miel de printemps
Récolte fin mai - début juin: arbres fruitiers, saule, sainfoin, luzerne, colza, aubépine, pissenlits (miel qui cristalise assez vite)


Miel d'été
Récolte fin juillet - début Août: acacia, trèfle, phacélie, mûrier, trèfle blanc

Une petite comparaison pour vous aider
sucre Blanc
Issu du monde industriel et provenant de la betterave il est transformé en morceau, en poudre ou cristallisé, c'est le sucre que 90% des gens consomment.Il se compose de saccharose à 100%, dénaturé, dévitalisé, raffiné à l'extrême et de plus blanchi au bleu d'idantrène RS.

le miel
Issu du nectar des fleurs il est riche et vivant et composé de :Fructose, glucose, vitamines, sels minéraux, oligo-éléments, hormones, diastases, substances aromatiques produit par les abeilles


A vous de choisir Un petit truc pour tirer le meilleur profit du miel : remplacer le sucre blanc par du miel dans votre alimentation quotidienne.

Recette





le pain d'épices


INGRÉDIENTS
· 500 g de farine de blé (ou 300 g et 200 g de farine de seigle)
· 3 cuillères à soupe de sucre brun
· 500 g de miel liquide (ou tiédir)
· 1 sachet de levure chimique
· 2,5 dl de lait
· 1 orange
· épices (1/2 cuillère à café) : anis, gingembre, clous de girofle, cannelle, noix de muscade,
· une cuillère à soupe d'eau de fleur d'oranger
Faire bouillir le lait avec une pincée de sel, mettre à feu doux ajouter le miel puis laisser tiédir. Dans un récipient, tamiser la farine, la levure, le sucre brun et les épices, bien mélanger.

Râper le zeste de l'orange et l'eau de fleur d'oranger, ajouter le mélange lait et miel et bien mélanger, mettre dans un moule beurré et laisser reposer une heure.
Faire cuire le pain d'épices au milieu du four préchauffé pendant 1h30 à 130°C
Démouler, faire refroidir sur une grille